C’était il y a un an, jour pour jour.
Je faisais mes premiers pas dans l’univers de la presse féminine.
Lundi 16 mai 2011, je suis arrivée toute excitée devant l’ « aquarium » du magazine ELLE. C’est comme ça que les journalistes appellent leur open space dans lequel ils passent des heures à échanger, écrire et débattre.
A mon arrivée l’année dernière, l’effervescence qui se dégageait de ce lieu m’a immédiatement saisie. Si les rédactrices mode songeaient aux tenues sublimes qu’elles allaient pouvoir porter pour le festival de Cannes, une autre journaliste rassemblait ses affaires et ses blocs notes avant de foncer à l’aéroport direction New York. Le scandale de l’affaire DSK avait éclaté un jour avant mon arrivée.
Bref toute la rédaction bouillonnait.
C’est dans cette même ambiance que s’est d’ailleurs déroulé l’ensemble de mon stage à la rédaction.
Des débats légers sur les tenues des stars sur la Croisette, des nouvelles informations qui tombaient toutes les heures en direct de NY, des piles de livres à lire et à critiquer, des revues de presse sur le secteur du luxe à faire, des invitations aux ventes privées qui arrivaient par dizaine tous les jours, des shooting mode qui s’enchaînent…
J’ai vécu de l’intérieur toute la confection de mon magazine préféré. J’ai observé le travail des journalistes.
Un endroit où j’aurai aimé me perdre des heures ? Le « shopping », comme ils l’appellent dans le jargon, à savoir, la caverne d’Ali Baba, l’antre des paires de chaussures au prix indécent, du tout dernier sac à main à la mode et de la robe fourreau aux matières luxueuses du nouveau créateur inratable. Bien évidemment. Mais également dans les archives photos. Des dizaines de milliers de vieilles photos soigneusement rangées et notamment de sublimes portraits originaux de la grande Coco Chanel, que j’ai eu l’immense privilège d’admirer.
Vous l’aurez compris, j’étais arrivée pleines de rêves et d’espoir ce 16 mai dernier dans le lieu dans lequel je rêvais le plus pénétrer. Et un an après, les émotions que j’ai pu ressentir sont toujours là, toujours présentes. Et mon envie de faire à mon tour partie de ce milieu plus que jamais aussi.
Rhooo! J'arrive à peine à imaginer à quel point ça devait être génial de vivre ça et j'imagine un peu ta nostalgie quand je lis ton billet... ah! ça fait rêver!
RépondreSupprimerBisous x x x